Nouvelles du Parlement: des succès d’étape que les parlementaires doivent maintenant confirmer!

Quelle: Foto von Hansjörg Keller auf Unsplash

Source : Photo de Hansjörg Keller sur Unsplash

La pétition “Améliorer l’accès à la formation et au travail pour les personnes exilées”, que nous avions déposée en septembre passé, avec près de 20’000 signatures porte déjà ses fruits!

En effet, la Commission de la formation du Conseil national (CSEC-N) veut clarifier comment les compétences des personnes en fuite peuvent être mieux recensées et utilisées. C’est l’objet du postulat 22.3393, qui sera débattu au Conseil national le 9 juin prochain.Si ce postulat est accepté, le Conseil fédéral devra exposer "sous quelle forme et avec quelle systématique les données relatives au potentiel et au niveau de formation des personnes exilées enayant fui la Suisse sont actuellement collectées et où se situent les lacunes". En outre, il devra montrer "quelles sont les compétences disponibles du côté des personnes en fuite et pour quels niveaux de formation, et comment celles-ci peuvent être utilisées dans le sens d'une intégration réussie sur le marché du travail". Si le Conseil national accepte la proposition de la commission, ce serait un pas important pour l'accès à la formation des réfugiées. Car ce n'est que lorsque leurs multiples compétences sont connues qu'ils et elles peuvent s'investir et participer pleinement à la société.

De plust, la Commission des institutions politiques (CIP-N) souhaite que l'accès à une place d'apprentissage soit simplifié pour les jeunes sans-papiers et les requérant·es d'asile débouté·es. Pour les personnes exilées et l'association "Education pour toutes et tous - maintenant !". Cette motion 22.3392 nécessitera une majorité dans les deux chambres et passera en chambre basse, le Conseil national, le 9 juin également. L'accès à une place d'apprentissage doit être facilité pour les jeunes qui vivent depuis longtemps en Suisse en tant que sans-papiers ou requérant·es d'asile débouté·es. Jusqu'à présent, des critères très stricts s'appliquaient, par exemple un·e apprenti·e potentiel·le devait avoir fréquenté l'école en Suisse pendant au moins cinq ans. Ces critères doivent désormais être assouplis. Ainsi, la durée de séjour et de scolarisation exigée doit être réduite et la possibilité de demandes anonymes doit être examinée. C'est la seule manière de s'assurer que les jeunes osent déposer une demande nécessaire à la conclusion d'un contrat d'apprentissage.

Il s'agit là de succès intermédiaires importants. Il appartient désormais au Conseil national de faire avancer ces projets!

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